» l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens », a laissé entendre le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, dans son speech à la 78è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, ce mercredi 20 septembre.
La mission onusienne ayant montré ses limites dans le cadre du retour de la paix en République démocratique du Congo, le premier citoyen congolais a sans passé par le dos de cuillère, fait savoir qu’il ne sert à rien de s’accrocher à la MONUSCO.
« Il est donc illusoire et contre productif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci », a-t-il souligné.
À en croire le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, Il est temps pour la RDC de prendre pleinement son destin en mains et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité.
» Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale et l’ONU pour leur soutien et leur partenariat. Nous sommes conscients que le retrait progressif est une étape nécessaire pour consolider le progrès déjà réalisé », a-t-il renchéri.
Dans la même optique, Félix Tshisekedi pense que le projet de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO, annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021 devient anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles.
Par Emmanuel Sandalay