La situation est tendue au sein de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Le recul que Kinshasa a pris vis à vis de certaines troupes étrangères faisant partie de la force sous régionale militaire déployée dans l’Est du pays pour combattre les rebelles du M23, risque de compliquer les calculs et rendre impossible la mission de pacification dans la partie orientale du pays.
Le président burundais et président en exercice de l’EAC semble n’est pas d’accord avec la position de Kinshasa d’expulser les officiers rwandais de la République démocratique du Congo.
A cet effet, le président Évariste Ndayishimiye a convoqué un sommet extraordinaire des chefs d’États de la sous région : l’objectif est de ramener le président Félix Tshisekedi à la raison, c’est-à-dire en le forçant de respecter la chartre de cette organisation régionale et les accords signés en âme et conscience.
La méfiance s’installe davantage et le risque de voir des troupes étrangères de l’EAC présentes sur le sol travailler contre les intérêts de la RDC devient grand.
Plusieurs analystes estiment que Félix Tshisekedi est pris dans son propre piège. Se plier ou avancer sur cette même lancée ? Difficile équation que Félix Tshisekedi devra résoudre quand on sait surtout que c’est le retour de la manivelle. L’une ou l’autre voie engagera des conséquences qu’il faut prévenir en anticipant les événements.
Par Gédéon ATIBU