Les participants au Forum régional sur la conservation et les droits fonciers dans le bassin du Congo, qui s’est tenu à Kinshasa du 19 au 20 septembre, ont conclu que la conservation efficace des forêts de la région passe par la prise en compte des droits des communautés locales et peuples autochtones.
L’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des terres et des océans du monde d’ici 2030, est un défi majeur pour le bassin du Congo. La région abrite la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, qui joue un rôle crucial dans la régulation du climat et la préservation de la biodiversité.
Les participants au forum ont souligné que la conservation des forêts du bassin du Congo ne peut réussir que si les communautés locales et peuples autochtones sont impliquées dans la prise de décision et bénéficient des avantages de la conservation.
« L’ensemble des échanges a permis de constater qu’on ne peut plus parler de la conservation efficace sans la prise en compte des droits des communautés », a déclaré Martial Dinang, délégué du Gabon, avant de souligner qu’il est important à ce niveau que la collaboration entre les acteurs soit améliorée et qu’un renforcement des capacités se fasse pour une appropriation des différents outils ».
Les participants ont recommandé aux gouvernements, aux organisations de la société civile et aux partenaires techniques et financiers de travailler ensemble pour mettre en place un cadre d’échanges et de plaidoyer pour le partage d’expériences et le renforcement des capacités des communautés locales et peuples autochtones.
Ils ont également appelé à la poursuite du monitoring et du plaidoyer pour la promotion et la protection juridique des droits des communautés locales et peuples autochtones.
Célestin Botoleande