Juste après le Forum de la Diaspora dont le Président de la République avait pris part le mercredi 17 novembre, au cours duquel il a rapellé sa vision qui inclut la participation de la diaspora dans le développement du pays, le co-animateur du HUB Diplomatique, Me Alain KABEMBA MBAYA, a ressorti certaines stratégies à mettre en place, en vue de concrétiser la vision du Chef de l’État.
À l’en croire, la diaspora congolaise représente à nos jours un grand pourcentage de notre population nationale. Elle est majoritairement concentrée en Europe, mais se déploie et se diversifie depuis plus d’une décennie vers l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient.
« Depuis des années, les communautés diasporiques jouent un rôle plus actif dans la vie politico-économique de notre pays. Le poids des transferts de la diaspora congolaise dans l’économie nationale est conséquent en termes de transferts d’argent de ses ressortissants à l’étranger », a-t-il fait savoir.
Les rôles à jouer dans la société Congolaise
Les Diasporas peuvent contribuer de manière déterminante au développement dans leur pays d’origine.
« Par exemple, ils peuvent créer des sociétés diverses, pouvant être dynamiques, innovantes et ouvertes aux commerces et aux investissements internationaux, ainsi qu’au compétences et aux connaissances existant à l’échelle mondiale. Étant donné qu’ils connaissent bien leur pays d’origine et d’accueil, ils peuvent agir également en tant que facilitateurs et intermédiaires, permettant ainsi de réaliser des économies », a-t-il poussé à la réflexion
Et de poursuivre :
« Ils peuvent ouvrir des portes aux marchés du travail, aux commerces, aux affaires, à la diplomatie, aux échanges culturels mondiaux qui souvent introduisent des idées, des qualifications et des biens financiers nouveaux ».
Politique d’implication au développement
Conscients de l’importance de cette ressource, le co-animateur du HUB Diplomatique surgere aux pouvoirs publics de mettre en place un programme spécifique de connexion avec ses ressortissants vivants à l’étranger.
Selon Me Alain KABEMBA, l’établissement de liens avec les diasporas et la mobilisation de leurs diverses ressources en faveur du développement, font appel à tout un éventail d’administrations et autres partenaires, et présupposent l’intérêt et la détermination du président de la République au niveau le plus élevé pour faire progresser les différents aspects d’un programme aussi diversifié.
En outre, les pouvoirs publics doivent organiser un programme multi-sectoriel stratégique qui s’occupera spécifiquement des questions de la participation de la diaspora au développement qui pourra faciliter l’indispensable intérêt à relever notre économie nationale.
Nous rappelons que cette rencontre, première du genre en RDC, rassemble des personnalités politiques du pays et des acteurs de la diaspora durant 2 jours, avait pour objectif de réfléchir et d’élaborer des recommandations pratiques afin de mieux intégrer la diaspora dans la dynamique de la reconstruction nationale.
Par Bien-aimée Bosasele
Un commentaire
Salut camarade, juste pour vous encourager par rapport à votre initiative de vouloir faire quelque chose pour votre pays, mais hélas, commencer d’abord à réformer et à capitaliser l’aspect mental de cette Diaspora qui n’est fait rien jusqu’à preuve du contraire ; politiquement, économiquement, culturellement et scientifiquement, voire même à ce jour plusieurs sont à côté du Chef de l’État pour ne rien faire. Merci Dr Mitshu Motosia CGAA SOFT-PR