Les médias occidentaux nous servent des informations nocives. Leur but n’est pas la vérité, mais la propagation de l’idéologie capitaliste et impérialiste.
Le système capitaliste, que d’aucuns prennent pour garant et modulateur de la liberté du monde occidental, vient de révéler son vice fondamental. La menace de licencier le journaliste Alain Foka de RFI et FRANCE 24 pour avoir utilisé les logos de ces médias, la vaste enquête dénommée «Congo Hold-up» qui a mis à nu les millions de dollars américains siphonnés par l’ancien régime Kabila, la contre interview de l’inspecteur général des finances Jules Alingete diffusée sur la chaîne YouTube du journaliste d’origine camerounaise, dévoilent la nature profonde du capitalisme qui, loin de favoriser l’exercice et le développement de la liberté (ni même de la « libre entreprise »), se limite à soumettre les nations et les hommes à sa dure et égoïste loi.
Les médias sont pourtant un des plus fidèles miroirs, un de plus puissants révélateurs de l’organisation des sociétés dans lesquelles ils évoluent.
Tout ce que les médias occidentaux veulent, c’est nous présenter ou peindre un monde dont les réalités riment avec leurs intérêts.
Méfiez-vous de tout ce que raconte la presse internationale et soumettez-le au doute méthodique pour ne point avaler n’importe quoi. Connaissant le rôle spécifique que jouent les médias des cercles impliqués dans les jeux de pouvoir.
Les occidentaux remuent ciel et terre pour continuer à imposer leur hégémonie sur le continent africain. C’est ce qu’on appelle exactement «le néocolonialisme à travers le programme médias».
L’Europe est sur une avancée considérable.
L’Europe a véritablement mis l’Afrique à ses pieds. Ils ont compris depuis la nuit des temps et ont mis autant de moyens dans ce projet pour taper dans l’œil du téléspectateur, qui est majoritairement, africain. FRANCE 24 , RFI, Jeune Afrique, Euronews, RTI, TV 5 Monde, Canal + sport, Novelas TV, ces médias nous colonisent d’une manière ou d’une autre.
En effet, puisqu’ils dépendent des services de leurs États spécifiques, ils ne se réservent pas un seul instant de diffuser des programmes, informations dont ils tirent profit. Ils en ont les moyens à la différence près avec l’Afrique qui ne met pas autant de moyens comme le font les occidentaux pour organiser leurs médias.
Grâce à ce petit avantage, ils ont forgé leur crédibilité et réputation. Dans notre société actuelle, la référence aux médias occidentaux devient de plus en plus le critère fondamental d’appréciation de la crédibilité d’une information. La vraie info, c’est celle diffusée sur RFI, France 24, CNN, BBC et autres. Or nous ignorons que les grandes puissances mondiales passent par ces médias pour imposer leur hégémonie en nous pulvérisant 24h/24 de fausses informations dans le seul but de nous amener à croire que ce que nous voyons est ce qui se passe. La manipulation de l’information justifie leurs interventions armées dans des États souverains, dont les vraies raisons sont voilées par des slogans mensongers comme le « droit d’ingérence humanitaire » et « la protection des civils »; slogans parachutés à longueur de journée sur les médias occidentaux.
La réputation de ces médias ne veut pas dire que tout ce qu’ils diffusent est à 100 % vrai. Et « la protection des civils »; slogans parachutés à longueur de journée sur les médias occidentaux.
Si nous n’usons pas de notre esprit critique, nous donnerons toujours raison à ces médias-mensonge à la solde du grand Capital. Grâce à leur ingérence financière dans les grands groupes de média, les multinationales en contrôlent les lignes éditoriales. La dépendance vis-à-vis des annonces publicitaires en provenance des milieux capitalistes réduit la neutralité des informations.
Beaucoup de désinformations mais aussi de la manipulation !
En Europe, on ne badine pas. Tous ces médias ont leur ligne éditoriale, qui s’accommode, le plus souvent à l’esprit du «néocolonialisme ». France 24, la télévision payée par l’État français et destinée à des campagnes d’impérialisme à travers le monde, laisse n’importe qui passer en direct de ses antennes pour s’auto-proclamer « Spécialiste » de tel ou tel pays africain. Ces experts en herbe n’hésitent parfois pas à fournir des informations tout à fait erronées.
Durant les élections présidentielles en République Démocratique du Congo en 2011, un « spécialiste » français de la RDC a commis l’erreur d’affirmer qu’Etienne Tshisekedi, l’opposant historique congolais, aurait participé à des viols dans la guerre qui a fait des millions de mort dans l’Est de la RDC. Une information qui poussera la chaîne à s’excuser, bien tardivement, alors que le mal était fait.
Les médias sont aux avant-postes de l’impérialisme. Michel Collon, spécialiste de la non-désinformation, qualifie les médias de « premier soldat sur le terrain ». Car pour chaque guerre qui doit être déclenchée, les médias commencent par diaboliser le régime en place, en présentant aux yeux du monde des images cryptées, des victimes fictives, bref, des vérités montées de toutes pièces. Les impérialistes peuvent alors « légitimement » intervenir pour sauver les peuples, la liberté et la démocratie.
Les Blancs n’acceptent pas la contradiction !
Depuis toujours, ils digèrent mal la contraction, ils n’aiment pas aussi la vérité de surcroît. Quand un africaniste se lève et ils sentent que leurs intérêts sont menacés, les cercles ténébreux commencent leur campagne de diabolisation et manipulation en s’appuyant sur ces médias internationaux.
Mobutu Seseseko avait été accusé d’avoir une fortune évaluée à 6 milliards de dollars américains. À sa mort, dans les comptes suisses, on n’a retrouvé que 20.5 millions de dollars. On s’en souviendra encore qu’en 2016, Joseph Kabila est faussement accusé à propos du scandale Panama Papers. Après vérification, Joseph Kabila n’a aucun compte à l’étranger.
Joseph Kabila est encore revenu au cœur de l’actualité depuis plusieurs semaines. Une enquête de 19 médias dont font partie RFI et France 24 a révélé comment l’ancien Président de la République Démocratique du Congo a siphonné avec ses collaborateurs de millions de dollars américains. Cette enquête dénommée Congo Hold-up a cité comme sources BFI Bank qui aurait facilité ce détournement en intelligence avec EGAL.
Joseph Kabila était encore dans des sales draps avec ces médias internationaux qui ont pondu un article plein d’insinuations pour éviter un procès en cas de plainte.
Quelques jours ont suffi pour voir l’Inspecteur général des finances contredire ces révélations faites par Congo Hold-up. Depuis lors, le journaliste d’origine camerounaise, Alain Foka est sous la rampe. La CGT lui reproche d’avoir utilisé abusivement les logos de RFI et France24, d’avoir reçu Jules Alingete qui contredit l’enquête de ces 19 médias et ONG ayant travaillé pendant environ 9 mois. Pire pour une émission qui n’a pas été diffusée sur RFI ou France 24, le syndicat des journalistes menace de licencier le journaliste Alain Foka. Son tort ? Avoir laissé Jules Alingete contredire l’enquête de ces médias internationaux.
Les exemples de la manipulation des occidentaux par ces médias sont légion. Nous signalons donc qu’il y a un objectif derrière chaque campagne ou manipulation des médias internationaux sur une personnalité africaine comme est le cas d’ailleurs avec la fixation de l’enquête Congo Hold-up sur la personne de Joseph Kabila.
Africain, l’heure est à la prise de conscience !
Ayant compris les joueurs et leur jeu. Il est plus temps que l’Afrique prenne conscience et sorte de l’aliénation mentale et des méthodes de domination impérialiste dont elle est victime. «Aussi longtemps que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur». Cet adage populaire symbolise le sens même de l’appel et du sursaut d’orgueil que doit faire d’Afrique.
En fait, l’indépendance de l’Afrique reste un mythe ; les transformations structurelles internes attendues n’ont pas eu lieu et, à l’extérieur, sur la scène internationale, l’Afrique reste plus que jamais marginalisée et dominée. Pour l’Afrique, plus de 60 ans après, les fruits de l’indépendance n’ont toujours pas tenu les promesses des fleurs. La domination étrangère a changé de visage et de nature, mais elle demeure.
Peu importe les appartenances politiques ou les divergences d’opinions, les congolais ne doivent pas oublier que c’est dans leur intérêt de ne pas se laisser faire par ces campagnes d’impérialisme qui visent à les garder sous l’emprise.
Par GABA.T