La ville de Goma est en proie à une vive agitation depuis le meurtre d’Edmond Mondja, directeur de Radio Maria, survenu vendredi soir. Cet événement tragique, couplé à un accident mortel survenu ce samedi matin, a exacerbé les tensions déjà vives dans la région.
L’assassinat d’Edmond Mondja, abattu de sang-froid dans les rues de Goma, a suscité une profonde émotion au sein de la population et de la communauté médiatique. Les motifs de ce crime restent pour l’heure inconnus, mais il vient s’ajouter à une série d’actes de violence qui fragilisent le climat sécuritaire dans la ville.
Des troubles à répétition
Les réactions à ce meurtre n’ont pas tardé. Des échauffourées ont éclaté dans le quartier Ndosho, où le drame s’est produit, et la société civile a dénoncé l’inaction des autorités face à la montée de l’insécurité.
Un accident mortel vient exacerber la tension
La tension est montée d’un cran ce samedi matin avec un accident de la route mortel survenu au rond-point Signers. Un motard transportant des enfants a été percuté par un bus, causant la mort du conducteur. Cet événement a provoqué une vive colère au sein de la communauté des motocyclistes qui ont bloqué la circulation dans le secteur, paralysant ainsi l’activité économique de la ville.
Ces événements successifs ont plongé Goma dans un climat de chaos et d’incertitude. Les commerces sont fermés, les transports sont paralysés et la peur s’est emparée de la population. Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité des personnes et des biens.
Célestin Botoleande