Ce lundi 26 septembre, à Goma, la ville morte initiée par la société civile s’est transformée en manifestation. Des coups de feu ont été entendus notamment dans les quartiers Ndosho, Majengo, Katoyi et Buhene question de disperser les manifestants.
Conséquences, les activités socio-économiques sont paralysées, plusieurs boutiques, magasins et autres édifices commerciaux sont jusque-là fermés et la circulation est timide. Des écoles ont renvoyé les enfants à la maison et certains parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison.
La société civile et les mouvements citoyens représentés au Nord-Kivu ont décrété deux journées ville morte, soit du lundi 26 septembre au mardi, pour exiger, notamment la levée de l’état de siège, le départ de la Monusco ainsi que la libération de Bunagana et d’autres localités occupés depuis plus de 100 jours par les rebelles du M23.
Par Ben Dongoko