Par Gratis Makabi
La discrimination dont fait l’objet des femmes au sein de leurs partis politiques qui ne les ont pas proposées sur les listes du gouvernement de l’Union Sacrée continue à défrayer la chronique.
Kathy Kalanga, coordonnatrice de la société civile a salué la décision du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de retarder la publication du gouvernement pour que les chefs des partis politiques respectent le quota de 30% réservé aux femmes sur leurs listes de candidats ministrables.
« Le Chef de l’Etat a compris qu’il a fallu qu’on place les femmes en avant-plan parce que ce sont elles qui donnent la vie, elles doivent la gérer et surtout veiller sur cette vie pour la famille et pour le pays.
La Constitution parle de la mise en œuvre de la parité et nous supposons qu’il y a des partis ou regroupements politiques qui peuvent présenter 50% de femmes sur leurs listes. Et nous allons les applaudir d’autant plus que lorsque nous allons à l’école, les filles et les garçons, de fois même les filles réussissent plus que les garçons. Je ne sais pas si les diplômes ont des sexes. Mais un diplôme reste un diplôme, ça veut dire que ce sont des discours qui ne peuvent plus tenir aujourd’hui, parce que nous devons parler en termes de l’homme avec grand « H » et surtout de ternir compte de l’expertise et l’expérience que la personne amène pour construire le pays », a t-elle déclaré.
Et Kathy Kalanga de renchérir : « Nous mettons en garde les chefs de partis et regroupements politiques. Ils doivent respecter le quota de 30% reservé aux femmes. Ils ont été élus par les femmes. Et nous constatons que les femmes sont souvent utilisées dans des partis ou regroupements politiques pour des fins bien déterminées. S’il faut mobiliser ou faire des déclarations les femmes sont là, mais pour accorder les postes de responsabilité, on les oublie. Il faudra à tout prix que les femmes soient reprises sur les listes des ministrables à raison de 30 % ou plus ».
Kathy Kalanga a, en outre, demandé à Félix Tshisekedi et Sama Lukonde, la forte représentativité des femmes et de la société civile dans tous les postes de prise de décisions. Pour elle, ces personnes sont de gens de terrain, qui travaillent, qui ont de l’expertise et doivent être utilisées pour la reconstruction de la RDC