Le ministre d’État en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa et l’ambassadeur de Suède en RDC Henric Rasbrant ont échangé, mardi 4 Avril à Kinshasa, sur la crise humanitaire consécutive à la guerre d’agression rwandaise dans l’Est de la RDC.
Au cours de cette entretien, l’ambassadeur suédois s’est dit très inquiet de la situation humanitaire dans l’Est du territoire national avec plus d’un million des déplacés.
Le ministre d’État s’est pour sa part, dit réconforté par l’intérêt porté par la Suède à la crise de l’Est.
De ce fait, Mbusa Nyamwisi a rassuré l’ambassadeur suédois qu’il remuerait ciel et terre, s’il le faut, pour ramener la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens dans les régions en proie aux menées subversives des groupes armés.
Pour le diplomate suédois, il faut s’employer à ménager le bâton et la carotte dans la crise du M23. L’option militaire seule ne suffirait pas à ramener la paix.
Henric Rasbrant est, en effet, d’avis que Mbusa Nyamwisi devrait user de toute son influence pour ramener tous les groupes armés de la région dans la voie du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion sociale.
Il convient de rappeler que, la Suède s’est employée à ramener la paix au Congo, en 1960, au lendemain de l’indépendance. Des casques bleus suédois étaient déployés, notamment au Katanga entré en sécession sous la conduite de Moïse Kapend Tshombe. Le 18 septembre 1961, le Secrétaire général de l’ONU, de nationalité suédoise, Dag Hammarskjold, déterminé à obtenir un cessez-le-feu entre troupes onusiennes et sécessionnistes katangais, meurt dans un crash à Ndola, sur la frontière zambienne.
La Suède, il sied de relever, contribue ponctuellement au budget de l’État congolais dans le cadre des recettes extérieurs de financement des investissements.
Bien-Aimée BOSASELE