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Les indices sur terrain laissent craindre un complot contre la République Démocratique du Congo. En effet, cette déstabilisation est prise au sérieux par le président de l’Ecidé. Martin Fayulu accuse le chef de l’Etat de » haute trahison » pour avoir signé plusieurs accords avec le Rwanda et l’Ouganda en rapport avec l’agression des pays voisins sous couvert du M23.
A en croire le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, tire des dividendes de cette guerre, qu’il « devrait gagner à temps voulu afin de lui donner un argument » lors du prochain scrutin prévu en décembre de l’année prochaine. Aux yeux de la population, Félix Tshisekedi serait présenté comme le » sauveur de la population de l’Est qui ne jure que par la paix ».
Dans son adresse de ce jour, Martin Fayulu s’oppose fermement à tout dialogue avec les groupes armés dont le M23, selon le format de Nairobi.
« En réalité, le processus de Nairobi est un processus de validation de nouvelles frontières des territoires conquis en RDC par le Rwanda. Dans cette combine de Nairobi, il est prévu que M. Tshisekedi ramène un accord de cessez-le-feu qui, malheureusement, aura consacré l’occupation », a-t-il révélé.
Soulignons que la situation au Nord-Kivu n’est pas du tout évolutive malgré l’état de siège. Le dernier espoir reposerait sur la force régionale militaire de l’EAC.
Les rebelles du M23 contrôlent désormais de vastes étendues de territoire près de la ville de Goma, après une série d’attaques réussies. Le M23, formé il y a une dizaine d’années, prétend défendre les intérêts des Tutsis de souche vivant en RD Congo contre les milices Hutu.
Les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et les rebelles du groupe M23 dans l’est de la RDC depuis plusieurs jours. Ces dernières semaines l’ampleur des combats a poussé le président Tshisekedi, à appeler à la mobilisation. Un appel entendu par les congolais qui y ont répondu massivement.
Par Gédéon ATIBU