Les habitants de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, vivent depuis quelques jours une nouvelle augmentation des prix des carburants. Cette hausse, qui intervient dans un contexte déjà difficile marqué par la crise économique, provoque la colère et la désolation au sein de la population.
Le litre d’essence s’affiche désormais à 5 000 francs congolais dans les stations-service, soit une augmentation de 500 francs par rapport à la semaine précédente. Chez les revendeurs ambulants, les prix sont encore plus élevés, atteignant parfois 5 700 francs congolais. Cette flambée des prix s’explique principalement par les difficultés de transport liées à la saison des pluies.
« Nous achetons le carburant à Moanda, à Kinshasa, à Dilolo ou à Lubumbashi. Mais à Lubumbashi le problème est que nous faisons face au problème de transport, c’est très difficile. Il y a hausse de prix à cause des routes. Le carburant arrive difficilement ici », explique Judith Nkongolo, une importatrice de carburant.
Cette situation a de lourdes conséquences sur le quotidien des Kasaïens. Le coût du transport en commun a augmenté, rendant les déplacements plus onéreux. Les activités économiques sont également impactées, notamment le transport des marchandises et les services.
Les autorités provinciales sont appelées à prendre des mesures urgentes pour réguler les prix des carburants et soulager les populations. Une meilleure gestion des infrastructures routières et une surveillance accrue des importateurs pourraient contribuer à stabiliser les prix.
Célestin Botoleande