Face aux critiques de M. Albert G. Zeufack, directeur pays de la Banque mondiale pour l’Angola, le Burundi, la RDC et Sao Tomé-et-Principe, qui s’est inquiété de l’étendue de la corruption en RDC, l’inspecteur général des finances, Jules Alingeti, a rejeté en bloc ces allégations et confirme que la corruption en RDC est bien combattue et son ampleur se réduit chaque jour.
« Depuis 3 ans, les structures spécialisées relancées et soutenues par le président de la République Félix Tshisekedi, assurent une publication régulière des rapports qui répriment la corruption et il se constate une forte appropriation populaire de cette lutte, alors qu’avant les faits de corruption étaient considérés comme normaux et la population était anesthésiée. Il n’y a donc pas lieu de minimiser cette volonté politique et cet élan populaire consistant à dénoncer et réprimer ouvertement la corruption en évoquant une quelconque augmentation de ce phénomène», a déclaré l’inspecteur Alingete, fustigeant l’attitude de la Banque mondiale qui, à ses yeux, n’appuie nullement les institutions de contrôle dans les pays africains et semble ignorer les vrais mécanismes ayant entraîné l’embellie économique vantée.
Par la même occasion, Alingete a appelé la Banque mondiale à quitter les simples analyses de bureau pour intérioriser les réalités sur terrain de la République Démocratique du Congo pour mieux apprécier les efforts réalisés par les structures de lutte contre la corruption avec l’appui du président de la République Félix Tshisekedi.
Bien-Aimée BOSASELE