Par GABA. T
La ministre de la Justice et garde des Sceaux est pointée du doigt sur le réseau social pour son français approximatif, parlé jeudi, qui comptait des erreurs de grammaire et de diction.
L’adjectif mal accordé serait passé inaperçu ou n’aurait pas eu lieu s’il avait été rédigé, et par quelqu’un d’autre.
Mais c’est Rose Mutombo, ministre de la Justice et garde des Sceaux et magistrate, qui en est l’auteur. Forcément, la toile s’agite. La ministre a choisi de communiquer sur l’évolution de l’état de siège proclamé dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu : «Infractions pénaux», a-t-elle dit devant un parterre de journalistes et aux côtés du Ministre de la communication, médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Ceci dit, le cabinet de Rose Mutombo est sorti de son silence pour tenter de calmer le jeu. Ainsi, condamne-t-il cette campagne de sape qui vise la Ministre de la Justice depuis ce jeudi 2 septembre.
« Nous sommes désolés de constater que des individus mal intentionnés ont choisi un extrait du briefing de madame la ministre de la justice pour ternir son image. Relevons le débat svp, la ministre d’État a parlé des avancées concernant l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, c’est l’essentiel au lieu de s’accrocher aux futilités qui ne font pas avancer le pays».
Pour l’heure, sur les réseaux sociaux les réactions moqueuses se multiplient. Certains s’amusent à renvoyer la ministre sur les bancs de l’école en surlignant en rouge, à la manière d’un professeur, les fautes présentes dans son briefing, adressant une note catastrophique à la fautive.