Devant les chevaliers de la plume le mercredi 11 décembre, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi, a fait le point sur l’avancement des travaux des infrastructures universitaires en République démocratique du Congo (RDC).
Dans speech, le ministre de l’ESU note des avancées significatives dans les cinq universités concernées, en l’occurrence, l’Université Pédagogique Nationale, l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics, l’Université de Kananga, l’Université de Mbuji-Mayi et l’Université de Bunia.
Mohindo Nzangi s’est réjoui de ce projet ambitieux qui va permettre à la RDC de rivaliser d’ardeur avec d’autres universités du monde sur le plan infrastructurel.
Notons que des travaux à l’UPN, l’INBTP sont presque terminés contrairement à celle l’Université de Mbuji-Mayi, retardés suite au manque des conditions d’approvisionnement. Le ministre en charge de l’enseignement supérieur et Universitaire a profité de cette occasion pour balayer d’un revers de la main la polémique autour du coût global de travaux de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi.
Sans aller par le dos de la cuillère, il a indiqué que, » la personne qui s’est donnée le luxe d’avancer ce chiffre n’avait pas qualité ».
Le ministre de l’ESU a en outre annoncé le lancement imminent de la deuxième phase de modernisation et de construction d’autres universités dans les pays, notamment l’Université de Goma, l’Université de Lubumbashi, l’Université de Kikwit, l’Université de Mbanadaka et l’Institut Supérieur de Matadi.
Ce programme continue, va donner des infrastructures adéquates non seulement à Kinshasa mais aussi à la RDC.
De son côté, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement a salué l’implication de l’exécutif national dans la nécessité de construction des infrastructures universitaires, qui va permettre aux étudiants d’être formés dans un environnement adapté aux normes.
Grâcia KAKELA