La paix dans l’Est du pays reste une question qui préoccupe au plus haut point la plupart des congolais. Toutes les couches sociales ne sont pas restées indifférentes à cette énième aggresson de la RDC par le M23, soutenu par le pouvoir de Kigali.
En effet, après un débat sur comment mettre fin à la guerre de l’Est, certains acteurs politiques ont préféré la voie diplomatique à celle militaire. Cette voie diplomatique passe, à en croire les tenants de cette thèse, par un dialogue « sincère ».
Cette proposition sembe, si durement, battre de l’aile au sein de la classe politique. D’autres observateurs semblent comprendre le problème sous un autre angle. Pour eux, les autorités congolaises ont beaucoup dialogué avec son voisin belliqueux et il est alors temps pour la RDC de se faire respecter en s’imposant au niveau de la sous région où plusieurs pays d’Afrique ne sont pas en osmose avec la République démocratique du Congo, le cas de Jean-Claude Katende.
« Ceux qui préconisent le dialogue avec le Rwanda oublient que ce pays vit de l’insécurité qu’il crée à l’Est. Mettre fin à l’insécurité, c’est plomber l’économie rwandaise », estime Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO.
Cette sortie médiatique révèle les motivations de la guerre du Rwanda dans l’Est de la RDC. En d’autres termes, la voie militaire et une armée dissuasive du côté congolais seraient une solution pour mettre fin à la rébellion du M23.
Pour rappel, les revendications de ce groupe armé qui recrute également parmi les congolais restent jusqu’à preuve du contraire énigmatiques. D’où l’idée de l’UNC de mener le régime de Kigali à dire ouvertement ce qu’il veut pour résoudre définitivement les relations tumultueuses avec le pouvoir de Kigali.
Par Gédéon ATIBU