Le palais du peuple a vécu l’ouverture de la session parlementaire du mois de mars ce mercredi 15 mars, dont les enjeux restent multiples.
Lors des plénières d’ouverture dela dite session, les présidents de deux chambres du Parlement ont passé en revue la situation générale du pays dans leur speech.
En effet, Christophe Mboso et Bahati Lukwebo n’ont pas manqué de condamner publiquement les tueries de la rébellion M23 dans l’Est du pays. Une condamnation de plus jugée improductive, qui ne va nullement décourager le Rwanda dans sa quête guerrière. Beaucoup de voix sont celles qui pensent que les institutions de la république doivent mettre à contribution leur intelligence pour prendre des décisions courageuses allant dans le sens de sanctionner le pays agresseur.
« Arrêtez le verbiage qui devient fatiguant à la longue, commençons par arrêter d’avoir peur de décider», a déclaré le président de l’Assemblée provinciale du Kongo- Central, Jean- Claude Vuemba, qui préfère l’option militaire à la voie diplomatique qui ne fait que prolonger le suspense et l’inquiétude au sein des populations meurtries.
Le président national du MPCR propose à l’exécutif national 5 mesures afin de prendre le dessus sur les agresseurs.
- Déclaration solennelle du président de la république devant le Congrès sur l’état de guerre
- Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda
- Avec les 15 milliards USD de notre budget 2023, fournissons-nous les armes pour 2 milliards USD
- Le rappel des ex-FAX, ex- FAC, ex- FARDC sournoisement retraités pour des raisons obscures…
- Quitter sans amertume et même violence l’EAC qui nous amène lentement à la balkanisation.
Soulignons que le gouvernement congolais n’a jusque-là fait de déclaration officielle de guerre contre le Rwanda. Il faudra aussi noter que le pays de Paul Kagame et la République continuent à s’accuser mutuellement en recherchant la meilleure formule en vue de désescalader ce conflit pendant que les rebelles du M23 refusent d’abdiquer et font agiter la menace de balkanisation du Grand Congo.
Par Gédéon ATIBU