Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, a vendredi 11 novembre au cours du briefing axé sur le front diplomatique dans le cadre de l’agression rwandaise, indiqué que le gouvernement a réalisé des avancées significatives sur le plan diplomatique.
« Sur le plan diplomatique, on a noté des avancées significatives aussi bien au niveau de la feuille de route de Luanda que du processus de Nairobi, avec des faits marquants tels que : la réunion du 5 novembre dernier à Luanda, l’effectivité de la mise en place de la commission ad hoc de vérification et la relance du dialogue, conformément au processus de Nairobi » , a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.
A l’en croire, bien qu’aucun accord n’ait été signé à Luanda, il a été convenu d’élargir les réunions de coordination aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ( CIRGL) et des Etats de l’Afrique de l’Est ( EAC).
La médiation angolaise a demandé aux parties prenantes d’expliquer à nos chefs d’Etat les points de convergence dégagés au cœur de la dernière rencontre.
Quant aux points de divergence, le vice-Premier ministre a noté la non application du cessez-le-feu par le M23 appuyé par le Rwanda, le non retrait du groupe armé terroriste de toutes les localités occupées, etc.
Abordant la question relative au dialogue, le vice-Premier ministre Lutundula a réaffirmé qu’il est hors de question d’un quelconque dialogue avec ce groupe terroriste, tout en précisant, qu’à l’instar des autres groupes armés, celui-ci doit se conformer au processus de Nairobi.
Il a par ailleurs, annoncé le ballet diplomatique de ce week-end, avec l’arrivée, samedi, à Kinshasa du président angolais Joao Lourenco, médiateur dans les négociations de Luanda, ainsi que, dimanche, de l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, parrain du processus de Nairobi.
Bien-aimée BOSASELE