Par Ben Dongoko
Dans l’optique de se rassurer d’une gestion saine des deniers publics, le Coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la corruption, Ghislain Kikangala, s’est rendu à l’aéroport international de N’djili où il a inspecté la piste réalisée par la société Synohydro avant de clôturer par le chantier de la nouvelle aérogare réalisée par la société WIETC.
Un communiqué de presse parvenu à la rédaction de Objectif-infos.cd, ce vendredi 26 mars 2021, précise que l’objectif de sa descente est d’évaluer l’effectivité et l’utilisation des sommes versées pour les travaux convenus.
À l’issue de cette inspection en compagnie de directeurs, d’ ingénieurs, d’enquêteurs et d’officiers de police judiciaire, le Coordonnateur de cette structure s’est exprimé par ces mots :
« Ce qui nous intéresse, c’est de nous assurer que ce qui a été fait à l’époque tant sur la piste qu’au tarmac, etc. a pu se faire dans les règles de l’art tant au niveau technique qu’au niveau de la passation des marchés publics et tout ce qui tourne autour ».
Lors de cette visite d’inspection, ils ont également tablé sur les constructions anarchiques et dangereuses dans le périmètre de l’aéroport et les conséquences y relatives.
L’occasion faisant le larron, le numéro un de la lutte contre la corruption a demandé des éclaircissements sur les différents chantiers avant de conscientiser les parties prenantes sur la transparence dans la gestion des fonds et les enjeux de la lutte contre la corruption.
Dans la chute de ce communiqué de presse, peut-on lire les différents chiffres affectés à ces travaux :
« Un engagement Exim bank/Gouvernement congolais. Aérogare, coût du contrat: 350.000.000$. La République Démocratique du Congo pour 15% et Eximbank 85%. Sur les 50.000.000$, la RDC aurait versé 20.000.000$ à ce jour à titre de garantie, restent 30.000.000$.65.000.000$ coût de la réfection de la piste ».