Les autorités militaires ougandaises ont relâché dix-huis civils congolais qui ont été arrêtés par l’armée ougandaise (UPDF), le samedi 17 septembre 2022. Ces hommes dont une femme ont été appréhendés par les militaires ougandais le vendredi 16 septembre dernier à Togo, un village situé à 12 kilomètres de Mahagi centre, dans le groupement Jupamamba en Ituri.
D’après la presse locale, Ils ont recouvré la liberté après l’implication du personnel du colonel Disanoa Lalua Jacques, administrateur militaire de Mahagi, à l’issue d’une réunion du comité local de sécurité visant à statuer sur le dit dossier avec son collègue ougandais du district de Nebbi, qui a répondu favorablement à sa requête.
L’autorité territoriale a saisi cette opportunité pour appeler ces administrés au calme et à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes.
Mais du côté de la population, contactée par la même source, l’on fustige cette énième arrestation dont elle se dit victime de la part de l’armée loyaliste ougandaise, qui la menace quotidiennement, en affirmant que le village de Togo faisait partie de l’Ouganda.
Des affirmations confirmées par le chef de la chefferie des War Palara, Sa Majesté Jean Faustin Rwoth Ng’a Ugwaru Nyipir 3 qui a confirmé la nouvelle, tout en précisant que c’est pour que ses administrés subissent des actes pareils de la part de l’armée ougandaise.
Notons que, ces gens s’étaient présentés dans cette entité pour enquêter sur un cas d’incendie des maisons. Une enquête qui a tourné au vinaigre, surpris par l’armée ougandaise qui a mis la main sur eux, par manque de cartes d’identité. Ils ont été acheminés à Urusi, un centre de négoce situé dans le district de Nebbi en Ouganda.
Murphy Fika