Le Secrétaire Général des Nations-Unies Antonio Guterres a, en marge de la Journée Internationale (JI) pour l’élimination de la discrimination raciale, célébrée ce lundi 21 mars, plaidé en faveur d’une justice réparatrice.
À l’en croire, il importe d’écouter ceux qui subissent l’injustice [les Africains et les personnes d’ascendance africaine, les réfugiés, etc.] et veiller à ce que leurs préoccupations et leurs demandes soient au centre des efforts visant à démanteler les structures discriminatoires.
« Les injustices historiques se manifestent par la pauvreté, le sous-développement, la marginalisation et l’instabilité sociale de communautés et de pays entiers… Il est temps de reconnaître et de réparer les injustices de longue date », a indiqué Antonio Guterres.
Pour la petite histoire, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (en Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée générale a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale (Résolution 2142 (XXI).
Par Ben Dongoko