Le 08 mars de chaque année, est célébré la journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, les dames de l’Autorité de Régulation du secteur de l’électricité, ARE, l’ont commémoré différemment, la plaçant sous le signe d’une réflexion axée l’utilisation du numérique dans le secteur de l’électricité. Ce, avec l’ingénieure Medi Kebantima, CEO de INNOV RDC.
S’agissant de cette journée qui reveil la femme à prendre conscience de la connaissance de sa valeur et son développement, le thème retenu sur le plan national est » Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC. »
L’occasion faisant le larron, l’Ir Kembatima dont l’entreprise est spécialisée dans la formation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, NTIC, en a profité pour leur présenter « Kisi App », une application qu’elle a créée et qui permet de contrôler la fiabilité et l’authenticité des produits médicaux.
Ces échanges combien riche en connaissance, n’ont pas laissé indifférentes les femmes de l’ARE présentes à ces assises.
C’est le cas de Mme Allegria Ntumba, Sous-directeur chargée de l’administration et des finances, qui affirme que de nos jours, le développement économique et politique est étroitement lié aux avancées technologiques et au monde digital.
D’une personne à une autre, Charlène Aloni, Assistante Financière et administrative, estime qu’aujourd’hui les NTIC sont importantes dans la vie des femmes parce que si on ne les maîtrise pas, on aura du mal à s’informer, à se former et à s’instruire, car indique t-elle, « S’instruire est parmi les droits fondamentaux auxquels la femme doit avoir accès ».
Par la même occasion, les dames de l’ARE reconnaissent les avancées enregistrées concernant le genre en RDC, particulièrement au sein de leur institution. « Mme le DG, Professeur Sandrine Ngalula Mubenga tient beaucoup à l’égalité des chances à l’ARE où les femmes occupent 42 % de l’effectif », indique Mme Allegria Ntumba.
De son côté, Mme Carla Banza ne s’est pas empêché de penser aux femmes Congolaises qui subissent des atrocités à l’est du pays, qui payent le lourd tribut de la guerre.
Par Emmanuel Sandalay