Par Emmanuel Sandalay
Le monde célèbre le 21 septembre de chaque année, la journée internationale de la paix. Pour l’année en cours, elle est placée sous le thème : Se relever pour un monde plus équitable et durable. Pourtant la paix, un atout indispensable à la vie, est depuis un certain temps, un luxe pour la République Démocratique du Congo, voire une utopie, sous l’œil impuissant des autorités du pays, et de la complicité des occidentaux.
Dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, la nature est renversée. La guerre est devenue la norme et la paix, une exception.
On apprend quasiment chaque jour qui passe, des meurtres, tueries, viols, vols, incendies, causés par différents groupes rebelles opérant dans cette partie du pays. Dans la situation ci-haut décrite, les enfants vivant dans ce coin du pays, sont privés de l’éducation.
Les auteurs des guerres dans l’Est
Dans l’une de ses speach, le président de l’assemblée nationale avait indiqué que, certaines autorités du pays seraient commanditaires des atrocités qui se passent dans l’Est du pays. Curieusement, aucune enquête n’a été menée pour décéler les autorités qui y sont réellement impliquées.
On ne cesse d’évoquer le fait qu’il s’agit d’une guerre asymétrique, mais dommage qu’on engage pas d’enquêtes sérieuses, en vue de venir à bout de cette situation.
En plus des autorités congolaises, on ne peut nullement exclure les firmes internationales qui s’évertuent à profiter de la guerre pour piller les ressources naturelles du pays.
Le silence coupable de la communauté internationale
Depuis plus de 20 ans, les congolais sont tués comme des animaux, le viol est devenu le quotidien de la femme congolaise, on compte chaque jour des maisons incendiées, des biens pillés. Pendant ce temps, aucune réaction de la communauté internationale. Ne trouvant pas son intérêt dans l’éradication de la guerre, elle ne réagira probablement jamais. Car en « politique, il n’y a ni ami ni ennemi, il n’y a que des intérêts », dit-on
État de siège, un échec criant
Le peuple congolais en général et la population de l’Est en particulier, croyaient que l’état de siège serait une solution définitive dans l’éradication de ce fléau qui s’éternise dans cette partie du pays. Cependant, le constat malheureux est qu’il n’a nullement résolu le problème, du fait que meurtres, tueries, viols, incendie et autres faits que la population a toujours dénoncé, continuent sans embage son bonhomme de chemin.
La question qui mérite d’être posée est celle de savoir si cette journée doit-être fêtée au Congo. La réponse est belle et bien non. Cette journée, doit plutôt être une occasion pour les congolais de cogiter sur les mécanismes à mettre en place, en vue de l’éradication de la guerre de l’Est du pays.