Le monde célèbre le 20 Novembre de chaque année, la journée mondiale de l’enfant. pour l’année en cours, elle s’inscrit dans un contexte bien particulier suite à la pandémie mondiale de la COVID-19, qui fait peser des menaces considérables sur les enfants, en l’occurrence leur sécurité, leur bien-être, leur avenir ainsi que leur droit.
« Cette année, le contexte si particulier de la crise sanitaire de la COVID-19 rappelle l’urgence et l’importance de célébrer les droits de l’enfant. La pandémie de COVID-19 qui bouleverse notre société, exacerbe la précarité et renforce les inégalités, affectant en premier lieu les enfants, qui sont les victimes invisibles de la pandémie », lit-on la déclaration de l’UNICEF.
Et de poursuivre :
« Les perturbations de notre société ont des lourdes répercussions sur les plus jeunes et les progrès durement acquis ces 30 dernières années pour faire progresser les droits des enfants risquent d’être mis à mal. Ainsi, à l’occasion du 20 novembre, UNICEF alerte sur les conséquences graves et de plus en plus nombreuses de la pandémie de COVID-19. En effet, la crise que nous traversons aujourd’hui est non seulement une crise sanitaire mais c’est aussi une crise des droits de l’enfant. Crise qui touche tous les pays du monde ».
En République Démocratique du Congo, l’UNICEF a mis en place cette année, une stratégie de communication et de plaidoyer reliant l’organisation, le sport et l’enfance.
« Pour cette année à l’international, on avait misé de faire la célébration sur l’inclusion pour chaque enfant et, donc, en RDC, on a travaillé à la promotion des droits de l’enfant à travers le sport. Le slogan qui a été retenu : ‘un enfant, un droit, un sport’, cela pour (pouvoir) voir que le sport ce n’est pas seulement une gymnastique mais c’est aussi un droit pour chaque enfant », a expliqué Jean-Pontien Tshibamba, coordonnateur national du Réseau des encadreurs pour l’initiation à la participation des enfants.
Pour rappel, le 20 novembre 1989, les responsables politiques du monde entier signaient la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE). Socle de l’action d’UNICEF, ce texte international adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies, garantit le droit de chaque enfant à survivre, se développer, s’épanouir, apprendre et se réaliser.
Bien-aimée BOSASELE