Le monde célèbre le 07 février de chaque année, la journée mondiale sans téléphone. Eu égard à la dépendance que cet outil du monde moderne crée dans la société en générale et singulièrement dans la jeunesse, la rédaction de objectif-infos.cd s’est penchée sur ce sujet crucial, en vue d’en déceler les failles et opportunités, en plus de proposer un mode d’emploi rationnel.
Pour ce faire, votre rédaction a consulté un chercheur en Science de l’Information et de la Communication en la personne d’Emmanuel Luyatu qui s’est penché sur la question, en y ressortant les points positifs et négatifs, en plus de donner des voies et moyens pour une utilisation rationnelle de cet outil devenu indispensable à l’homme, au regard des enjeux technologiques de l’heure.
D’entrée de jeu, Emmanuel Luyatu enseignant à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication fait le point sur le téléphone. À l’en croire, l’homme moderne ne peut vivre sans le téléphone.
« Nous sommes en plein 21e siècle, le téléphone est pratiquement indispensable pour l’homme, au regard de la montée en puissance des technologies de l’information et de la communication », a-t-il laissé entendre, avant de souligner que le téléphone est un outil de sociabilité, qui rattrape la prédiction de Marshall MC Luhan : le monde déviendra un village planétaire grâce à la technologie. Sur ce, il est impossible de se défaire du téléphone.
Enseignant à l’Université, Emmanuel Luyatu déplore la mauvaise habitude acquise par les étudiants qui passent plus de temps devant leurs téléphones, les empêchant ainsi de revoir leurs notes de cours. L’obsession au téléphone étant condamnable, le chercheur plaide pour un usage calculé du téléphone.
« L’usage du téléphone doit-être calculé. L’obsession au téléphone est condamnable du fait qu’il favorise la paraisse dans le chef de la jeunesse, qui se détourne de plus en plus de la lecture », a-t-il regretté.
L’homme a terminé son adresse par la conscientisation à une utilisation responsable et refléchie du téléphone, qui tient compte du facteur temps, espace et circonstance.
Par Emmanuel Sandalay