Dans son rapport du mois de mai, rendu public le mercredi 05 juillet 2022, le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme a documenté 551 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
Cette agence des Nations Unies attribue cette hausse aux activités des groupes armés de ces derniers mois.
Ce document atteste que le nombre de cas des violations et atteintes aux droits de l’homme sur le territoire de la RDC est en nette augmentation, soit 8% contrairement au mois précédant.
« Le cas de violations et atteintes aux droits de l’homme est en augmentation de 8% par rapport au mois d’avril 2022 (511 violations). Cette hausse résulte de l’augmentation d’atteinte attribuables aux groupes armés, en particulier aux FDLR, les combattants de CODECO, ainsi que la résurgence du M23, contre les positions des FARDC et des casques bleus de la MONUSCO », à en croire ce document de BCNUDH.
Les groupes armés ont été responsables de 363 atteintes aux droits de l’homme, soit 66% de nombre total des violations enregistrées dans l’ensemble du territoire, et une augmentation de 26% par rapport aux 288 atteintes des violations de droits de l’homme documentées en avril 2022.
Dans son rapport, le BCNUDH épingle les agents de services étatiques dans le cas des violations et atteintes aux droits de l’homme. 188 cas de violations, soit 34% des violations documentées en mai 2022, attribuées aux agents des services publics. Du moins, d’après ce rapport, le nombre est en nette diminution, soit 223 cas enregistrés au mois d’avril 2022.
Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme ne s’est pas limité a constater, il a également apporté son soutien aux autorités congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et atteintes aux droits de l’homme, avec la condamnation de plusieurs personnes reconnues coupables par la justice congolaise, dans les violations et atteintes aux droits de l’homme.
Murphy Fika