Plus de cinquante détenus de la prison de Luiza, dans le territoire portant le même nom, au Kasaï-Central, ont pris la poudre escampette la nuit du mardi au mercredi 17 août 2022.
C’est une organisation non gouvernementale œuvrant dans la défense et la protection des droits de l’enfant et de la femme, qui fait cette révélation dans un communiqué.
« Plus de 58 détenus parmi lesquels les condamnés aux infractions de viols d’enfants, se sont évadés dans les circonstances non encore élucidées par les autorités locales. En tant qu’organisation de défense et de protection des droits de l’enfant et de la femme, nous réaffirmons notre détermination de protéger et accompagner les victimes/survivant-es de violences sexuelles, qui ont eu le courage de dénoncer leurs bourreaux devant les instances judiciaires du ressort de Dibaya », peut-on lire dans ce communiqué de presse signé par le directeur de cette structure, Pierre Bibombe.
Pour sa part, Thomas Mutuile Mangole, administrateur du territoire de Luiza, a confirmé cette nouvelle sans donner des détails supplémentaires.
Par Kevin Muteba