À la division provinciale de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, EPST, Kasaï Oriental 1, plus 165 téléphones portables ravis au près des élèves finalistes lors des épreuves de l’Exetat 2022, ont été brûlés pour les uns, et cassés pour les autres, le 10 août dernier.
Proved de la province éducationnelle 1, Joseph Mwinkeu Tshiend a précisé que les instructions qui datent depuis 2014 prévoient la destruction de tous les téléphones confisqués lors de la passation d’une épreuve certificative.
« Les instructions qui existent depuis 2014 à l’évaluation certificative prévoient la destruction de tous les téléphones confisqués lors de la passation de l’Examen d’Etat. Ça ne veut pas dire que quand nous confisquons ces téléphones, ce sont les inspecteurs ou Proved ou leur administration qui les utilisent. Dans la plupart de cas téléphones sont brûlés pour certains et d’autres sont cassés parce qu’ils ont des batteries incorporées pour éviter toute explosion « , a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs confirmé que ces genres d’actes sont conforment aux instructions à l’Examen d’État N°Min EPST/IG/8006/1217 2002 du secrétaire général de l’EPST à son point 5 des dispositions particulières sur le port de téléphone au centre de passation des épreuves.
« Les dispositions sont contre le port et l’usage des téléphones au centre, toutes mesures sécuritaires arrêtées depuis 2014 restent en vigueur , les téléphones sont confisqués pour toujours ainsi que l’exclusion définitive des candidats dont leurs téléphones possédaient des communications avérées », a-t-il ajouté.
Pour Joseph MWINKEU TSHIEND, ce geste servira de leçons aux prochains candidats finalistes de la prochaine édition.
Grâcia Kakela