À part les déchets issus des marchés pirates, où également les femmes sont majoritaires, les déchets ménagers sont de loin plus considérables et représentent à eux seuls une menace importante et permanente sur l’environnement.
Déjà à Lubumbashi, les déchets traînent sur quasiment toutes les avenues, grandes ou petites jusqu’au centre-ville, rendant le milieu davantage insalubre.
À la base, les mauvaises pratiques de gestion des déchets incluant inévitablement l’apport combien considérable de la femme.
Cependant, s’il faut sensibiliser celle-ci sur sa contribution à la lutte contre le dérèglement climatique, comme le veut le thème annuel retenu pour la journée de la femme célébrée le mardi 08 mars 2022, cela devrait, estiment plusieurs analystes, commencer par une sensibilisation soutenue sur la bonne gestion des déchets issus des ménages. Ce qui représente un côté, de l’autre, il y’a bien l’accompagnement des autorités qui ne peut pas être démis, car outre la simple volonté, la gestion des déchets implique obligatoirement des moyens conséquents. Cela sous entend par exemple, la présence des poubelles publiques sur toutes les rues et un service d’assainissement organisé et équipé.
Cela dit, certains pensent qu’il est pratiquement difficile que les femmes contribuent à la lutte contre l’insalubrité, si le gouvernement ne s’implique pas en à mont, si l’État ne leur donne pas de moyens importants. Par conséquent, cette volonté restera creuse.
Et sur terrain, les femmes par manque d’autres moyens, continueront à amasser leurs déchets sur la route, car on ne peut pas attendre plus d’elles pendant qu’on sait que certains quartier ne comptent même pas une seule poubelle de fortune.
Ainsi l’environnement sera continuellement menacé au risque de contribuer à d’autres plus grands dérèglements climatiques et rendrait hypothétique la lutte pour la réduction des risques des catastrophes, favorisées en grande partie par ces déchets qui bouchent les collecteurs sur les grandes avenues.
Parler de la contribution de la femme dans ce domaine problématique sans une politique clairement définie d’accompagnement, n’est pas de nature à laisser penser à un changement positif.
Par Gaba