La crise du carburant à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, RDC, est la mère de la rareté de transport, facteur clé de l’augmentation du prix de transport.
« Plein comme œuf », les stations-service n’arrivent plus à servir efficacement et de manière efficiente les véhicules. Ce jeudi 8 septembre, les stations de Super Lemba sont en déficit exceptée la station My Friend, une nouvelle station érigée à Super qui n’a pas plus de trois (3) mois d’ancienneté. En revanche, les quelques taxis bus servis fixent le prix à la hausse, ce qu’est rare est cher dit-on !
Chaque conducteur en complicité avec son convoyeur fixe le prix. Certains convoyeurs des taxis bus crient : « Huileries Boulevard 2.500 FC », et d’autres : « Huileries Boulevard 2.000 FC ». Les conducteurs des taxi ketch font, à leur tour, la course à 3.000 FC le boulevard et les moto taximen font le trajet Lemba-rond point des Huileries à 3.000 FC face au prix initial de 2.000 FC. Tous ces conducteurs avancent une seule raison : « pénurie et hausse de prix de carburant ».
Quand bien même il y a pénurie, il revient aux autorités de la ville de Kinshasa de rappeler sur la réglementation relative au prix de transport en commun le temps que le gouvernement réfléchisse sur les solutions à même de résoudre cette crise.
Au moment où les compagnies pétrolières estiment qu’il revient au gouvernement de payer tout simplement 400 millions USD aux sociétés pétrolières du manque à gagner dû au système de subvention, pour que la situation soit décantée.
« Il suffit que le gouvernement rembourse aux sociétés pétrolières le manque à gagner dû au système de subvention estimé à environ 400 millions de dollars, supprime ce système et fixe le prix réel, pour que le problème soit résolu de manière efficace et durable », a recommandé Simplice Mulumba, directeur général de la société pétrolière « Okapi distribution », lors de son intervention sur les ondes de la Radio Onusienne.
Par la Rédaction