La suspension de la grève prônée par le banc syndical ne rencontre pas l’assentiment des enseignants congolais en général, et ceux de Kinshasa en particulier.
Dans certaines écoles de la capitale congolaise que nous avons parcouru, le climat est timide, et finalement la rentrée est loin d’être effective.
Le lycée Bosangani et le collège Boboto ont, ce lundi 1er novembre, boycotté l’appel de l’intersyndical de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) relatif à la suspension de la grève des enseignants.
Dans les écoles precitées, les enseignants conditionnent l’effectivité de la reprise par la solution à leurs revendications. De ce fait, ces derniers ont libéré les élèves des salles de classe et les ont contraints de regagner leurs domiciles quelques minutes dès la matinée.
Nos fins limiers renseignent qu’au Lycée Bosangani, quelques responsables d’élèves ont proposé au directeur une cotisation en espèce pour permettre aux enseignants de reprendre les cours. Une demade rejetée aussitôt par le directeur qui clame de prime abord la gratuité de l’enseignement.
De son côté, le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants des écoles Catholiques (SYNECAT), a fait comprendre que, « le principe est à la reprise des cours dès ce lundi mais cependant, dans le socio-culturel des écoles, le premier jour a toujours été hésitant.»
Notons cependant qu’hormis le lycée Bosangani et le collège Boboto, certaines écoles aussi ont maintenu la grève dans la capitale congolaise.
Par Emmanuel Sandalay