La population de la commune de Kinshasa ainsi que celle de Lingwala applaudissent le projet de construction d’un grand caniveau sur l’avenue Kabambare, allant du tronçon rond-point des Huileries vers la direction Province.
Débouchés ou pas, les caniveaux de cette artère posaient toujours un sérieux problème lors de la circulation des usagers. On pouvait revoir des eaux qui stagnaient dégageant des odeurs nauséabondes.
C’est pour cette raison que le gouvernement a procédé à la construction d’un grand caniveau sur cette avenue. Pour palper du doigt cette réalité, la rédaction de objectif-infos.cd est descendue sur place ce lundi 20 février, en vue de faire un état de lieu sur l’avancement des travaux. Sur place, l’on remarque le dépôt d’une grande quantité de sable, matériels et engins de construction.
Interviewe sur terrain, Blaise Nkoy, usager de cette voie, se dit content de l’initiative de construire un grand caniveau pour évacuer les eaux pluviales.
« Lorsqu’il pleut dans la commune de Kinshasa précisément de notre côté, tout le monde sait qu’il y’aura inondation et c’est souvent cela qui fait que les eaux stagnent longtemps. Mais j’apprécie qu’on construise ce caniveau puisque ces eux dégagent des odeurs qu’on ne peut supporter », a-t-il fait comprendre.
Si Blaise est ravi de cette construction, Gisèle Mansanga, vendeuse dans ce coin salue l’avancé des travaux effectués sur terrain qui comptabilisent jusqu’alors plus de deux semaines.
« On a vu du sable être jetés et des engins déposés, et presque tous les jours, les travaux progressent. Ce qui est une bonne chose pour nous du fait qu’enfin nous allons respirer une odeur agréable et nos acheteurs ne vont plus souffrir de tiphoïde, et maux de ventre », a-t-elle manifesté sa joie.
Il faut signaler que, l’avenue Kabambare est un moyen pour ses usagers d’atteindre la commune de Kinshasa, celle de Lingwala, Barumbu et autres. Depuis la mesure interdisant la circulation sur ce tronçon, des embouteillages plus monstrueux qu’auparavant sont constatés durant les heures de pointe, à la base de l’augmentation du prix du transport qui se négociait de rond-point des Huileries à Phénix à 500 FC, passant à 1.000 FC pour les transports en commun.
Les chauffeurs et conducteurs des motos-taxi sont tous les jours, obligés d’emprunter les avenues Luvingi, Kindu, ou alors Kalembe-Lembe qui ne sont pas non plus en très bon état.
Par Kevin Muteba