À deux jours de la reprise des cours, la rentrée scolaire reste menacée à travers le pays, y compris la capitale Kinshasa, par la synergie des enseignants du Congo, Syeco. Ladite synergie a levé cette option à l’issue d’une assemblée générale réunissant enseignants, chefs d’établissements, inspecteurs, ainsi que des agents et cadres des services centraux.
La modicité de salaire des enseignants telle que proposée par le gouvernement congolais, est à la base de la menace du boycotte de la rentrée scolaire, a fait savoir Jean-Bosco Puna, secrétaire général de la SYECO.
« Après échange, tous les participants réunis en assemblée générale ont rejeté la proposition du gouvernement, considérant la modicité chronique du salaire des enseignants depuis plusieurs décennies et considérant la non prise en compte par le gouvernement des revendications urgentes et légitimes des enseignants. La synergie des enseignants de la RDC, sur mandat des enseignants réunis en assemblée générale, décide la non reprise du travail dans le secteur de l’éducation nationale le 2 septembre 2024 », a-t-il expliqué.
Cette déclaration survient une semaine après l’annonce d’un compromis entre le gouvernement et l’intersyndicale de l’éducation nationale lors d’une commission paritaire organisée à Bibwa, en périphérie de Kinshasa.
Cependant, trois jours avant la date annoncée pour la rentrée scolaire, les syndicats dénoncent la faiblesse des propositions gouvernementales, notamment en ce qui concerne les revendications portant sur l’augmentation des salaires des enseignants, qu’ils jugent insuffisante pour répondre aux besoins et garantir la qualité de l’éducation en RDC.
La Synergie des enseignants du Congo exige donc que la rentrée soit reportée au 23 septembre prochain, après la mise en œuvre des revendications salariales des professionnels du secteur de l’enseignement.
Par la rédaction