La Régie des Voies fluviales, RVF, tire la sonnette d’alarme sur les risques de construction sur les zones où les eaux du fleuve Congo et les rivières se sont retirées pour laisser la place à la terre ferme. L’alerte émane du son Directeur Général, Daniel Lwaboshi qui a tenue à interpeler la population congolaise en générale et kinoise en particulier, au cours d’un point de presse organisé, jeudi 25 juillet à Kinshasa.
Cet alerte est consécutif au rapport venant de l’équipe de ce service technique du Ministère de Transports et Voies de Communication, à l’issu de la campagne de balisage sur la rivière Kasaï, lancée depuis le 2 juillet dernier, a-t-il souligné dans sa communication devant la presse.
Pour lui, ces zones ne sont pas des lieux appropriés pour construire des maisons, au risque de revivre les événements malheureux que la population a vécu du novembre 2023 à février 2024, où les maisons d’habitations ont été inondées à la suite de la crue du fleuve Congo et ses affluents.
» Nous avons voulu alerter la population de Kinshasa qu’au mois de décembre nous lui avons déjà alerté de la montée des eaux du fleuve qui avaient atteint au tour de 6, 20 m de hauteur. À présent, elles ont sensiblement diminué. Actuellement la plus part des ports sont à sec. Les bateaux se retrouvent sur la terre ferme. Comme l’eau s’est retirée, beaucoup de personnes non avisées, peuvent être trompées que c’est devenu des parcelles disponibles où on peut construire. D’autres aussi, peuvent s’y amener d’elles-même. Nous nous sommes dit, il y a intérêt d’aviser les citoyens que oui l’eau s’est retirée et sensiblement diminuée, mais dans quelques mois la saison pluvieuse va reprendre avec force, et les eaux vont revenir sur leur lit. Pour éviter que la situation qu’on puisse revivre la situation de décembre, par ce que les gens ont été naïfs de construire sur le fleuve, nous les alertons à temps « , a-t-il indiqué.
A en croire le DG de la RVF, cette situation peut occasionner des accident au cas où certains armateurs ne suivent pas les signaux de balisage.
À ce sujet, il a saisi l’opportunité d’interpeller les services attirés à savoir ceux de Affaires foncières, de l’Urbanisme et Habitat, à ne pas attribuer des titres sur les parcelles qui sont au tour du nid du fleuve Congo et rivières, notamment là où les eaux se sont retirées.
Il sied de noter que d’après le bilan dressé par le Ministère des Affaires sociales plusieurs quartiers de Kinshasa, ainsi que des localités situées dans plus d’une douzaine de provinces, ont été inondés, causant la mort de près de 300 personnes, 300 milles maisons ont été inondées à la suite de la crue du fleuve Congo et les rivières.
Murphy Fika