Par Emmanuel Sandalay
Le monde célèbre le 16 septembre de chaque année, la journée de transport public. Cependant, ce secteur indispensable à la vie est en RDC, tributaire d’un désordre qui ne dit pas son nom.
Le secteur de transport en RDC est l’un des domaines où sévit un plus grand désordre. L’état de délabrement avancé des routes d’un côté, empêche la fluidité de la circulation, et les fracassantes tracasseries auxquelles font face les conducteurs des véhicules, sont autant d’éléments qui mettent en péril ce secteur.
Au micro de objectif-infos.cd, quelques conducteurs ont exprimé leur désarrois relatifs aux conditions de travail peu favorables auxquels ils font face au quotidien.
« Nous sommes confrontés à plusieurs problèmes notamment : l’irresponsabilité renforcée de l’État dans le secteur des transports, surtout en ce qui concerne le taxi-moto, du fait qu’il ya de la tracasserie à outrance », regrette Pierre Roger Lowa, un motocycliste, avant de souligner que depuis plus de trois ans, les permis de conduire ne sont pas imprimé. Pourtant, les policiers en demande toujours.
Pour ce motard, il n’y a pas des documents officiels pour les motos. De ce fait, chaque bourgoumestre, renseigne t-il, imprime les documents en sa guise, les mettant au prix qui le convient.
« Nous rencontrons tout un tas de problèmes, notamment le mauvais état des routes qui ne nous permettent pas de travailler convenablement », indique Mbuta, un vieux taxi-man en précisant qu’une autre grande difficulté majeure qu’ils rencontrent est celle liée aux policiers de circulation routière qui prennent plaisir à se livrer aux tracasseries.
Pierre Roger Lowa propose en terme de remède, que les motards soient un contribuable de l’état. Pour ce faire, l’autorité de ce secteur doit fixer une somme convenable que tous les motocyclistes peuvent payer. Ce montant sera susceptible de palier à certain problème notamment celui des routes et consorts.