La Police Nationale Conglaise ne désarme pas face à la montée vertigineuse de cas du banditisme urbain communément appelé « phénomène Kuluna ».
Près de 800 bandits urbains ont été présentés au gouverneur de la Gentiny Ngobila. C’était au cours d’une cérémonie organisée lundi 29 août, en présence de plusieurs personnalités, notamment le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le vice-gouverneur de Kinshasa, le commissaire provincial de la PNC ville de Kinshasa ainsi que des membres des associations de défense des droits de l’homme.
Ces hors-la-loi ont été appréhendés lors d’une opération effectuée dans différents quartiers de la ville de Kinshasa, par les éléments de la police.
Dans son mot, l’autorité urbaine s’est dite indignée de voir cette situation perdurer dans la ville de Kinshasa, malgré les appels et autres actions de sensibilisation, à l’intention de ces jeunes délinquants à abandonner cette pratique.
Gentiny Ngobila a par la suite, remercié la police nationale ce travail qu’elle continue d’abattre, et l’a encouragé à poursuivre sans relâche cette opération afin de permettre aux Kinoises et Kinois de vivre et de circuler dans la tranquillité.
« Il faut que la police accentue la traque pour décourager ce phénomène car, au fur et à mesure que nous avançons, il y aura plus des Kuluna à Kinshasa avec la surpopulation de la capitale », a fait savoir le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila.
Pour le premier citoyen de la ville de Kinshasa, cela est non seulement son combat mais aussi celui du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi que du gouvernement congolais.
Pour mettre hors d’état de nuire ces hors-la-loi qui mettent en mal la quiétude de la population Kinoise, et qui sèment la terreur, l’autorité urbaine promet de les transférer au centre de rééducation de Angenga, Ekafela et Kotakoli, où ils seront formés pour servir le pays.
« Cette fois-ci, nous n’allons pas baisser les bras. Trop c’est trop », a crié Gentiny Ngobila Mbaka.
Signalons que, parmi ces inciviques appréhendés par la police national, l’on a noté la présence de 61 mineurs. Le premier citoyen de la ville a fait savoir que les parents de ces derniers seront saisis avant que ces enfants répondent de leurs actes.
Murphy Fika