Quatre (4) jours après le lancement de l’année scolaire 2022-2023, les élèves sont toujours à compter sur le bout des doigts dans des salles des classes. La tendance est plus accrue dans les écoles publiques, où les activités tournent au ralenti.
À l’occasion de la journée mondiale de l’alphabétisation, célébrée le 8 septembre de chaque année, la rédaction de objectif-infos.cd a fait la ronde de certaines écoles de la commune de Kinshasa et Lingwala, afin de s’acquérir de l’effectivité de la rentrée scolaire. Le constat reste déplorable, du fait que les élèves ne répondent pas présents aux cours, ce, quatre (4) jours après l’effectivité de la rentrée scolaire.
La plupart des écoles publiques des communes précitées sont quasiment vides. Le taux de participation d’élèves est estimé à moins de dix (10%). C’est d’ailleurs ce que nous confirme les élèves interrogés à ce sujet.
À en croire l’un d’eux, beaucoup d’élèves n’ont pas repris le chemin de l’école et par ricochet, les enseignants ne dispensent pas les cours au peu d’élèves présents dans des salles des classes.
« Les élèves ne viennent pas. Depuis le début de l’année, seuls quatres collègues de ma salle ont repris le cours », a renseigné Mike Masuakila, élève de l’Institut Wangata, avant de révéler que les enseignants ne dispensent pas non plus les cours depuis la reprise.
Du moins, du côté des écoles privées, le mouvement est plutôt mieux. Même si la reprise n’est pas estimé à 100%, elle est cependant évaluée à 50%.
« Nous avons repris les cours dès le premier jour de la rentrée scolaire. Nous n’attendons pas, car nous devons travailler dur pour répondre aux attentes des parents qui nous envoient leurs enfants car ce sont eux nos patron », a fait savoir Eugène Mboko, responsable d’une école privée.
En clair, cette rentrée scolaire reste timide faute de difficulté financière qu’éprouvent bon nombre de parents dans l’achat des objets classiques pour leurs enfants.
Par Emmanuel Sandalay