La ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a ouvert, mercredi 31 août, à Kinshasa, l’atelier technique d’adoption du plan d’amélioration du cadre légal sur l’apatridie en République démocratique du Congo.
À cette occasion, elle a fait savoir que cette séance démontre la volonté du gouvernement de mettre en œuvre ses engagements visant à éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024, en dotant le pays d’un cadre juridique préventif des risques d’apatridie et protecteur des droits des apatrides.
À l’en croire, une personne qui ne possède la nationalité d’aucun pays rencontre des obstacles majeurs, quant à l’accès et à la jouissance de ses droits humains. Une pareille situation, a-t-elle ajouté, entraîne des conséquences humaines incalculables affectant la croissance économique ainsi que la stabilité nationale et régionale.
« La RDC, à l’instar des pays de la sous-région des Grands Lacs et du monde, n’est pas épargnée par les risques d’apatridie », a-t-elle fait savoir.
C’est ainsi que l’organisation de cet atelier, a dit Rose Mutombo, doit répondre à l’impératif d’adopter le plan précité et de planifier les activités complémentaires d’appui à son adhésion.
À cet effet, la ministre d’État en charge de la Justice a exhorté les parties à ces assises, à une analyse sans complaisance des défis concernant cette problématique et d’en proposer des pistes de solutions idoines.
« Nous avons l’impérieux devoir d’apporter des réponses adéquates aux risques d’apatridie en offrant d’une part, des garanties préventives dans notre législation à travers l’adhésion à la convention sur la réduction des cas d’apatridie, et d’autre part, d’assurer une protection aux personnes qui seraient apatrides ».
Bien-aimée Bosasele