Le paludisme est responsable de la mort de plus de 400 000 personnes par an. La plupart des victimes se trouvent sur le continent africain et 70% sont des enfants.
Pourtant, on pourrait dire que les choses vont mieux, on estime que plus de 6,2 millions de décès liés au paludisme ont été évités entre 2000 et 2015, grâce à d’importants investissements économiques. Mais beaucoup reste encore à faire. Deux éléments de la lutte contre le moustique, agent causal de la malaria, sont aujourd’hui particulièrement importants.
En effet, ceci ne concerne que la ville province de Kinshasa. A l’intention des autorités provinciales, Gentiny Ngobila et Gecoco Mulumba, le meilleur moyen de lutter contre la malaria est de s’attaquer au mal à partir de ses racines, a révélé Noël Tshiani Muadiamvita.
« Pour lutter contre les moustiques qui causent la malaria, on devrait nettoyer les rivières Gombe, Kalamu et Ndjili; pulvériser régulièrement les arbres et espaces verts avec de l’insecticide », souligne Noël Tshiani en ajoutant que l’un des axes du contrôle du paludisme est la lutte contre les moustiques vecteurs: « Cette bataille sauverait des milliers de vies humaines », s’est-il montré optimiste.
Aujourd’hui, selon l’Organisation mondiale de la santé, la moitié de la population africaine possède une moustiquaire. Mais leur efficacité est en train de diminuer, car le moustique s’adapte aux insecticides. Il devient ainsi important de lutter aussi en amont, en détruisant les larves et en controlant la propagation du moustique.
Pour lutter contre le paludisme, il faut donc prendre en compte ces différents éléments et s’adapter aux différents contextes. En combinant la prise en charge des patients, la lutte contre le moustique et la chimioprévention ainsi que l’amélioration des conditions de vie. Le paludisme a déjà été éliminé de plusieurs pays d’Europe et d’Amérique.
Par Gédéon ATIBU