Depuis quelques temps, le coût de la vie ne cesse de grimper en République démocratique du Congo, RDC. Les prix des produits revus à la hausse, même des produits pétroliers qui sont de surcroît devenus rares. Les usagers de la route, en l’occurrence les motards, chauffeurs et conducteurs en patissent.
Dans la province de la Tshopo, les motards et chauffeurs se plaignent de la hausse du prix des carburants à la pompe. Un litre d’essence est vendu à 3500 voire 3750 francs congolais, au lieu de 2800 francs (2.4 USD), prix fixé par le Secrétariat général du ministère de l’Économie nationale.
La ville de Kisangani s’approvisionne en produits pétroliers à partir de deux voies : l’Ouest et l’Est de la RDC. Alors que les importateurs à partir de l’Ouest vendent au prix officiel soit 2800 francs le litre d’essence ; tandis que ceux tournés vers l’Est vendent plutôt à 3500, voire 3750 francs le litre. Suite à cela, les usagers dénoncent ce décalage de prix dans une même ville.
« Plusieurs problèmes nous tourmente, l’on se demande pourquoi ce prix-là n’est pas respecté ; peut-être qu’il n’y a pas de suivi. Mais nous nous posons la question de savoir pourquoi le gouvernement ne fait pas le suivi. Pourquoi les vendeurs du carburant ne respectent pas le prix fixé par le Gouvernement ? Nous appelons le Gouvernement de faire un suivi quant à ce », laisse entendre un chauffeur de taxi.
De son côté, le président des importateurs des produits pétroliers à l’Est du pays estime que la raison principale est le manque de subvention. Il affirme qu’appliquer le prix officiel c’est travailler à perte :
«Ceux qui amènent les produits à partir de l’Est, eux ne sont pas subventionnés. C’est pour cela que nous ne pouvons qu’être obligés de fixer le prix réel et c’est comme ça que d’autres vendent à 2800 francs congolais et d’autres à 3500.», a-t-il fait savoir.
Grâcia KAKELA