Par la Rédaction
Un garde du corps d’un officiers des FARDC a tiré sur plusieurs personnes dont le bailleur de son chef à Kisangani, chef lieu de la Tshopo, la soirée du samedi, sur la 15e avenue dans la commune de Kabondo.
La victime a reçu une balle quand il voulait secourir sa fille mineure que ce garde du corps tentait de violer en l’absence de ses supérieurs. Le présumé meurtrier est sorti de la maison avec le corps de la victime, celui-ci a tiré à tout bout portant pendant qu’il était encerclé par les forces de sécurité pour le maîtriser. Ces balles tirées pendant qu’il tentait d’échapper aux forces de sécurité ont tué trois autres personnes dont un agent de renseignement et un autre militaire FARDC.
Selon la radio Okapi, tous les occupants des parcelles voisines à celle où s’est produit le drame ont quitté les lieux pour se mettre à l’abri des balles tirées en désordre par ce militaire FARDC. Les faits ont duré depuis la soirée du Samedi au soir du lendemain dimanche 22 août 2021.
D’autres personnes ont été atteintes par des balles perdues dans les parcelles voisines.
Selon la bourgmestre de la commune de Kabondo, Godelieve Mosunga, cité par Radio Okapi, la panique a été totale dans ce quartier.
« Le militaire est enfermé avec la victime, ce qui nous inquiète. Est-ce que le corps ne va pas se décomposer ? Il n’y a pas moyen d’entrer là-bas. les forces de sécurité sont déterminées à en finir avec son aventure », assure la bourgmestre de Kabondo.
Pour tenter de le maîtriser, des militaires et des policiers déployés sur les lieux ont lancé des gaz lacrymogènes à la maison où se trouvait le bourreau mais en vain. En revanche, ce militaire répliquait par des tirs réels.
La situation a dégénéré jusqu’au dimanche. L’homme meurtrier a été maîtrisé vers la nuit après une démonstration des forces des Vaillants militaires. Nos sources sur place rapportent que les soldats ont lancé une roquette dans le paramètre du drame et l’assassin a été contraint de sortir en tirant plusieurs coups. Il a été maîtrisé et tué par ses compères d’armes. Pour l’instant, la situation est revenu au calme après une journée épouvantée dans cette Commune de Kabondo à Kisangani.