Le ministre de la Justice, Constant Mutamba a donné un nouvel élan à l’indemnisation des victimes des conflits armés à Kisangani. Après avoir suspendu les anciens gestionnaires du fonds d’indemnisation, il a mis en place une nouvelle procédure pour accélérer le processus.
Lors de sa récente visite à Kisangani, le ministre a personnellement ordonné le paiement de premières indemnités à cinq victimes, dont les cas ont été vérifiés par une équipe d’enquêteurs qu’il a mandatée. Cette équipe, composée de membres de son cabinet et d’accompagnateurs des victimes, a pour mission de mener des enquêtes approfondies sur le terrain afin de s’assurer de l’éligibilité de chaque demandeur.
Une nouvelle procédure plus rigoureuse
Pour garantir la transparence et l’équité, la nouvelle procédure d’indemnisation implique désormais la participation d’officiers de police judiciaire (OPJ). Chaque cas fait l’objet d’une enquête minutieuse avant que toute somme ne soit versée. Les victimes éligibles reçoivent pour le moment une avance de 2000 dollars en attendant le résultat final des investigations.
Des enquêtes en cours pour faire la lumière sur les malversations
Parallèlement à ces nouvelles mesures, le ministère de la Justice a ouvert une enquête sur les anciens gestionnaires du fonds d’indemnisation. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et déférés devant la justice pour répondre de leurs actes. Le but est de faire toute la lumière sur les éventuelles malversations qui auraient pu être commises dans la gestion de ce fonds.
Un espoir renouvelé pour les victimes
Cette relance du processus d’indemnisation est accueillie avec un grand soulagement par les victimes qui attendent depuis longtemps de recevoir réparation pour les souffrances endurées. Le ministre Mutamba a assuré qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour que justice soit faite et que les victimes soient enfin indemnisées.
Célestin Botoleande