La Population de Moanda dans la province du Kongo-Central se fait des cheveux blancs à cause de la progression inquiétante des érosions provoquées par les vagues de l’Océan Atlantique.
Des falaises se forment à chaque vague de quoi favoriser la destruction des habitations dans cette partie de la province.
Fort de ce constat, les autorités traditionnelles, ont tiré une sonnette d’alarme sur le danger permanent auquel la population est confronté.
« Il nous arrive de jeter les moellons pour calmer la pression des vagues », ont-elles indiqué.
La cité côtière de Moanda perd chaque année quelques trois mètres de ses terres à cause de la pression des vagues de l’Océan Atlantique.
Selon le coordonnateur du Projet PANA zone côtière André Mbombotchi, seuls les constructions des murs penchants résistent à cette pression des vagues.
Certains observateurs révèlent par ailleurs que la fulgurance de la progression de l’érosion s’explique également par le ramassage des moellons placés sur la côte.Des inciviques enlèvent ces moellons pour les vendre aux propriétaires des chantiers dans la cité.
Il faut rappeler que le projet PANA zone côtière travaille à renforcer la résilience climatique des communautés de Moanda avec la mise en place de l’information sur les risques climatiques permanents pour la planification, la budgétisation et le pilotage des mesures de protection du littoral.
Ledit projet a été lancé en 2015 par le gouvernement congolais.Il a été évalué à 25 millions de dollars américains. Au moins 9 millions devraient provenir du gouvernement, mais non décaissés jusque-là.Ce montant consiste à renforcer la résilience des communautés de Moanda à l’érosion côtière.
Par la Rédaction