Par Ben Dongoko
La lanterne autour de l’assassinat odieux du député Albert Nsimba, abattu à bout portant dans sa résidence, s’éclaire au fur et à mesure. L’un des assassins, policier de son état, s’est livré lui-même et a avoué être le propriétaire de l’arme abandonnée après le crime à la résidence du défunt.
En effet, d’après les informations parvenues à Objectif-infos.cd, le fils du défunt avait confié le dossier auprès des voyants question de détecter spirituellement l’instigateur de la mort de son père.
«Rentre calmement à Matadi, la personne qui a tiré sur ton père, viendra se livrer elle-même et faire des aveux», telle était la réponse des voyants.
L’histoire précise que lundi 17 août, une personne est venue chez le défunt et a demandé de parler à la veuve. Elle a insisté qu’elle voulait lui parler dans la chambre. Là, elle avouera que c’est elle qui a tiré sur le député Albert Nsimba et tenait de ne faire des révélations que devant le gouverneur de province. Arrêté, ce policier a révélé qu’ils étaient douze personnes chargées d’exécuter cette mission : un militaire venu de la base de Kitona qui est rentré, deux autres militaires venus de Kinshasa qui sont rentrés aussi, et les autres se terrent encore à Matadi. Toujours d’après ses premiers aveux, ils auraient eu la mission d’éliminer physiquement trois députés provinciaux dont une femme. Albert Nsimba était le premier visé puisque pressenti devenir le prochain rapporteur de l’Assemblée provinciale du Kongo central au cas où le bureau Matusila tombait. Dans cette opération chez le défunt, quatre s’étaient introduits dans la maison et huit étaient restés dehors.
Ce policier qui est passé aux aveux est présentement gardé par le conseil provincial de la sécurité à un endroit sûr en attendant le retour du gouverneur Atou Matubuana qui est à Nkamba. «Je ne communiquerai les noms des commanditaires que devant le gouverneur», aurait déclaré ce policier meurtrier.