Par la Rédaction
Considérant les enjeux et le jeu qu’il veut jouer au Kongo-Central, Ne Muanda Nsemi demande au Président Félix Tshisekedi et au président honoraire Joseph Kabila de bien vouloir respecter la volonté du peuple, car « la démocratie est le respect de la volonté du peuple», a-t-il soutenu dans une déclaration signée jeudi 9 septembre dont une copie est parvenue à objectif-info.cd.
Depuis un bout de temps, la toile est enflée par les noms des pressentis candidats gouverneurs de la province du Tanganyika. Cela, quelques jours seulement après l’annonce du ministre de l’Intérieur d’organiser les élections des gouverneurs dans les provinces gérées aujourd’hui par les intérimaires à la suite de la déchéance de leurs animateurs.
Sur la liste des prétendants chefs de l’exécutif provincial, le nom de Ne Muanda Nsemi est plusieurs fois cité. Ce Chef du Mouvement politico-mystique Bundu Dia Mayala ( BDM) s’ouvre une brèche pour prendre la tête de la province du Kongo-Central.
Ce fils du terroir compte sur le soutien de la population Kongolaise, qui depuis juillet dernier, fait circuler une pétition pour lui donner le sésame de diriger la province du Kongo-Central.
Les habitants du Kongo-Central réclament à cor et à cri que Ne Muanda Nsemi soit nommé nouveau gouverneur après la déchéance par l’Assemblée provinciale de Atou Matubuana.
La pétition, qui a été déposée à la présidence de la République, au Sénat et au Parlement, a glané en ce jour 105.741 voix.
Ne Muanda Nsemi se dit être préoccupé du bien-être de la province de ses ancêtres, il dit vouloir y poser de nouvelles bases. Il estime que l’amour que la population lui témoigne est gage de confiance et de sûreté pour booster l’économie de base et le développement de la province.
Au cas contraire, il n’y aurait pas lueur d’espoir étant donné que la plupart des députés sur les 41, qui composent l’Assemblée Provinciale du Kongo-Central «ont été nommés et non élus.»
Après avoir été zappé dans la sélection des membres du Gouvernement Sama Lukonde, Ne Muanda Nsemi ne cache pas son intention depuis mars dernier de prendre la tête d’une entreprise publique ou de la province du Kongo-Central.