Le territoire de Bulungu dans la province du Kwilu est placé sous « couvre feu » de 22 heures (heure locale) à 6 heures du matin. Cette mesure, qui fait suite à la montée de l’insécurité dans cette partie de la province, a été prise par l’administrateur de ce territoire, Bernadin Mwankimi.
Se confiant à la radio Okapi, ce dernier rapporte que cette mesure est une réponse face à la montée de l’insécurité liée aux conflits inter-communautaires entre Téké et Yaka, transportés dans la province du Kwilu.
« nous avons pris cette mesure par rapport à l’insécurité qui gangrène notre territoire du à la situation qui prévaut dans le Maï-Ndombe dans le territoire de Kwamouth, et ce qui s’est produit dans me territoire de Bagata. (…) Etant un bon chef, il faut prévenir la population, il faut sensibiliser la population. C’est pour cela nous avons pris la décision d’organiser la patrouille pour la sûreté de notre population, tout en interdisant les mineurs de n’est plus circuler au delà de 20h », a déclaré Nernardin Mwankimi, administrateur du territoire de Bulungu.
S’agissant des rumeurs répandus çà et là faisant état de la présence des personnes de nationalité étrangère dans le territoire de Bulungu, l’autorité locale balaie d’un revers de la main cette nouvelle. Elle a rassure qu’aucun rapport de la police signale la présence des hommes non-autrement identifiés.
Les atrocités entre les communautés Teke-Yaka ont pris des proportions incontrôlables. Elles ont atteint désormais la province du Kwilu, où la situation était confuse dans la cité de Fatundu, dans le territoire de Bagata.
Des sources locales rapportent que des personnes armées non autrement identifiées, qui seraient parties de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, ont attaqué le village Bukusu dans la province du Kwilu.
Sur place, ils avaient égorgé le chef du village après avoir incendié presque toutes les maisons.
Par Murphy Fika