Le lundi 29 août dans la prison centrale de Gungu, un détenu malade est décédé par manque d’une prise en charge médicale.
Il n’est pas seul, plusieurs autres pensionnaires de cette prison sont dans un état de santé déplorable. Ont Constaté le procureur de la République, le chef de parquet de Gungu, le bourgmestre ainsi que le président de la société civile.
Les détenus malades n’ont pas accès aux soins médicaux, a déploré le président de la société civile de Gungu, Joachim Kusamba.
« Les prisonniers malades sont dans un état de santé précaire, ils sont totalement amaigris. Si on les maintenait encore en prison, on risque de connaître d’autres décès car plusieurs ne sont pas en bonne santé. Certains sont frappés par la gale », a-t-il explicité.
Par ailleurs, dans le souci d’éviter d’autres décès, le chef de parquet a décidé de libérer quelques détenus dont l’état de santé est inquiétant, informe Joachim Kusamba.
« Sur les onze détenus identifiés comme étant souffrants, le chef de parquet vient de décider de libérer d’abord six. Alors, comme ils ont des infractions mineures, on a pensé qu’il serait mieux de les libérer. Il va poursuivre la libération d’autres détenus jusqu’à atteindre l’effectif de onze sur les septante-deux qui sont à la prison centrale de Gungu », a signifié le président de la société civile de Gungu.
Pour pallier cette situation, Joachim Kusamba sollicite à cet effet, l’affectation d’un personnel médical à la prison de Gungu pour assurer la prise en charge des pensionnaires.
Grâcia Kakela