Par Edmond Izuba
La ville de Kikwit était en ébullition, et pour cause l’accueil triomphal d’un de ses dignes fils. Une journée ville morte a été improvisée par les kikwitoises et kikwitois en vue d’honorer un fils du terroir, boutiques et magasins ont demeuré fermer pour Willy Ngoopos. Aussitôt après sa descente de l’avion qui le transportait, il est 16h15, le Vice-premier ministre en charge des infrastructures et travaux publics a été pris en charge par une foule des dizaines des milliers de personnes qui les attendait depuis le matin. Des banderoles, effigies, calicots ont été associés pour ovationer l’homme qui incarne l’image du sauveur d’où est tiré le nom affectueux “Nsusu Ya Bwala”. Devant cette foule, Ngoopos Sunzhel a obéi au diktat de la masse qui l’obligeait de monter sur le “tipoyi”, l’ancien modèle de chaise réservée aux rois dans les traditions purement africaines. Ce fauteuil conçu pour rendre l’utile à l’agréable a été utilisé pour la symbolique avant de laisser à Ngoopos galvaniser la foule à pied jusqu’à la destination. Près de 6KM à pied, main dans la main avec sa population.
Alors que la ville de Kikwit n’a plus bénéficier des infrastructures viables depuis près de 30 ans malgré les responsabilités gouvernementales assumés par ses enfants, à la tête du ministère des infrastructures et travaux publics à peine une année, loin de regards indiscrets des micros et caméras des journalistes, il a exécuté les travaux des voiries, de lutte anti érosive et d’éclairage public. Arrivé à la destination, le VPM Ngoopos, le Saveur de Kikwit désormais, a tenu à remercier la population pour l’accueil surprise.
De Kikwit où il séjourne depuis ce mercredi, Willy Ngoopos va devoir quitter pour se rendre compte de l’état de la Route Nationale N°1 jusqu’au pont Tshikapa qui s’est effondré récemment.