Dans l’optique de l’amélioration du climat des affaires afin de renforcer la reprise et la résilience de l’économie, le président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma Mulimbi a invité le gouvernement congolais, dans son discours à l’occasion de l’Assemblée générale ordinaire de cette organisation, à axer son action sur l’assainissement du système fiscal et la poursuite des efforts, à Kinshasa.
À l’en croire, le gouvernement devra aussi réaliser des promesses ; poursuivre le processus d’industrialisation de l’économie nationale en favorisant la compétitivité des entreprises locales par les mesures et réformes appropriées devant promouvoir le secteur agricole, l’agro-industrie ou la petite manufacture et les services.
Cependant, il a déploré, certaines réformes à l’initiative du gouvernement susceptibles de dégrader davantage l’environnement économique à court et moyen terme et de détériorer le niveau de compétitivité des entreprises.
Le président de la FEC a formulé cette demande compte tenu du caractère moins résilient de l’économie congolaise et de sa fragilité face aux chocs endogènes et exogènes.
Il a illustré cette situation par des nouveaux prélèvements devant augmenter les prix des services de télécommunications appels, SMS et internet au profit de l’Autorité de régulation (ARPTC).
Le président a, toutefois, indiqué que les perspectives économiques nationales pour l’année 2022 restent relativement stables et offrent des opportunités de consolidation de la stabilité du cadre macro-économique.
Par Bien-aimée Bosasele