Les chévaliers de la plume venus couvrir la marche des élèves à l’assemblée nationale, ont été victimes des abus des policiers commis à la garde du palais du peuple.
Au sein de l’hémicycle, quelques journalistes en plein exercice de leur métier, ont été victimes d’un irrespect qui ne dit pas son nom. Alors que les élèves manifestants contre la grève des enseignants étaient accueillis dans la salle de spectacle du parlement, où ils ont échangé avec le premier vice-président de l’assemblée nationale. Pendant ce temps, tout accès était formellement interdit à certains journalistes pour des raisons non justifiées.
Ceux-ci, désireux d’entrer dans la salle dans laquelle se tenait l’échange, ont subit quelques brutalités policières. Ils ont été poussés de force comme des petits messieurs, ou carrément comme des délinquants.
Ces journalistes, abandonnés à leur triste sort, attendaient la sortie de Jean Marc, en vue de lui tendre le micro. À sa sortie, président intérimaire du parti présidentiel a réfusé de répondre aux questions de la presse.
Pire encore, la cellule de communication de l’assemblée nationale a interdit aux journalistes toutes interviews avec les élèves, car disent-ils, c’est une affaire politique.
Par Emmanuel Sandalay