La problématique de l’apatridie a été au centre des échanges entre la ministre de la Justice, Rose Mutumbo et la représentante du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Angèle Dikongue.
« Nous avons discuté avec Mme la ministre d’État, ministre de la Justice sur cette question parce que nous avons conduit au mois de juin, une mission d’expérience en Côte d’Ivoire pour que Mme la ministre et ses collaborateurs aillent apprendre de cet État frère les différents processus ou mécanismes à mettre en place pour arriver à dominer ou à réduire les risques d’apatridie en RDC », a déclaré la représentante du HCR en RDC, Angèle Dikongue , au sortir de l’audience lui accordée par la ministre de la Justice, Rose Mutombo.
Mme Angèle Dikongue qui conduisait une équipe auprès de la ministre Rose Mutombo, a fait savoir que l’apatridie est au centre de beaucoup de maux, avant de souligner que le monde s’est engagé notamment à travers l’ONU de décréter 2014-2024 comme une décennie de lutte contre l’apatridie.
« C’est dans ce cadre, que les Nations du monde se sont accordés à ratifier et à accéder aux conventions qui régissent l’apatridie dans le monde, dont la RDC », a-t-elle laissé entendre.
Et d’ajouter : « l’apatridie est un » fléau qui est aussi insidieux que dévastateur. Les apatrides ne se reconnaissent même pas. Ils sont invisibles. On se retrouve devant ce fléau lorsqu’ on veut faire un acte de l’état civil ».
Mme Angèle Dikongue est resté convaincue quant à l’éradication de l’apatridie pour protéger toute personne qui nait en RDC.
Par KM